L’article de Musik & Theater (Reinmar Wagner) revient sur le magnifique et rare concert de Vilde Frang dans cette formation.
« Lors d’un concert exceptionnel à la Salle de Musique de La Chaux-de-Fonds, la violoniste norvégienne Vilde Frang, accompagnée de Valeriy Sokolov (violon) et Lawrence Power (alto), a présenté un programme rare et ambitieux. La soirée s’est ouverte avec la grande sonate pour deux violons d’Eugène Ysaÿe, œuvre riche en dialogues, en contrepoints et en rythmes dansants, dédiée à la reine Élisabeth de Belgique. Frang a ensuite interprété quatre « Capricci » du compositeur norvégien Bjarne Brustad, pièces courtes, originales et virtuoses, mêlant folklore et néoclassicisme. Point culminant du concert : la pétillante et inventive sérénade de Zoltán Kodály pour deux violons et alto, rarement jouée en raison de sa formation particulière. L’œuvre a été si bien accueillie que le dernier mouvement fut donné en bis. Ce concert marquait le début d’une mini-tournée européenne, avec des étapes à Londres et Madrid, et un unique passage en Suisse. Le concert a été enregistré par RTS Espace 2 pour une diffusion le 27 avril. Grâce à cette soirée, la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds a su attirer l’attention du public classique suisse sur cette région du Jura neuchâtelois.2
En privilégiant la musique classique sous toutes ses formes, de solo à la musique de chambre, nous invitons le public à découvrir, dans l’acoustique idéale de la Salle de musique, les étoiles montantes de la musique, âgées de jusqu’à 25 ans pour les instrumentistes et 30 ans pour les chanteurs. Ces 8 concerts, organisés les dimanches à 17h sont diffusés en direct sur RTS Espace 2.
La RTS promeut la culture musicale et son rayonnement – tous genres confondus – dans ses programmes et sur le terrain des festivals et salles de concert. Dans l’ensemble de ses missions de service public, elle met un accent particulier à soutenir la relève musicale.
Pour éclore sur les grandes scènes, les jeunes talents ont besoin de visibilité et d’expériences leur permettant de se confronter au public et aux médias. C’est l’ambition de la série Nouveaux Talents que d’offrir un tremplin exceptionnel aux meilleurs d’entre eux.
En collaboration avec la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds, RTS Espace 2 propose 8 fois par année de faire connaissance avec celles et ceux qui seront les grands noms de demain. Encadrés par le savoir-faire éditorial et technique de la RTS, ces artistes seront accueillis dans un auditorium de la plus haute réputation pour une carte blanche proposée au public mélomane et simultanément à l’auditoire de RTS Espace 2.
La RTS se réjouit de la poursuite de cette collaboration fertile et encourage chacune et chacun à venir soutenir ces brillants interprètes, ces Nouveaux Talents.
Alexandre Barrelet RTS – Unité Culture et RTS Espace 2
Jan Nehring Producteur de Nouveaux Talents
Billets en vente en cliquant sur les liens!
Dimanche 26 octobre 2025, 17h
Nouveaux Talents – RTS Salle de Musique Trio Nebelmeer : Arthur Decaris (violon), Florian Pons (violoncelle), Loann Fourmental (piano)
Le Trio de Ravel, composé en 1914, incarne l’évasion et le raffinement, marqué par l’urgence créative de la guerre imminente. Chaque mouvement explore des univers distincts : rythme basque, structure poétique malaise, hommage baroque, et finale éclatant d’orchestralité. Anecdote : Ravel, jugé trop frêle pour l’armée, servira comme conducteur d’ambulance, mais son Trio demeure un témoignage lumineux face à la guerre. Le Trio opus 50 de Tchaïkovski, dédié à Rubinstein, impressionne par sa puissance émotionnelle et ses deux grandes parties, alliant lyrisme, variations inventives et une conclusion funèbre. Le Trio Nebelmeer, lauréat de concours internationaux, se distingue par sa complicité musicale et son engagement dans le répertoire classique et contemporain.
Programme :
Maurice Ravel : Trio en la mineur M.67
Piotr Ilitch Tchaïkovski : Trio en la mineur opus 50
Nouveaux Talents – RTS Salle de Musique Ena Pongrac (mezzo-soprano), Jean-Paul Pruna (piano)
Ce programme célèbre l’opéra français avec Meyerbeer, Poulenc, Gounod, et la virtuosité romantique de Liszt. Saint-Saëns et Massenet illustrent la passion lyrique, Mahler propose une méditation sur la vie, Ravel et Strauss ouvrent sur la modernité. Un parcours du romantisme à l’avant-garde, chaque œuvre révélant une facette de l’âme humaine. Ena Pongrac, mezzo-soprano croate, s’est distinguée dans de nombreux rôles européens et concours. Jean-Paul Pruna, pianiste et chef de chant, accompagne les plus grands artistes et festivals, et se spécialise dans l’accompagnement vocal et la musique de chambre.
Programme :
Airs d’opéra et lieder, œuvres pour piano :
Giacomo Meyerbeer, Francis Poulenc, Charles Gounod, Franz Liszt, Camille Saint-Saëns, Gustav Mahler, Jules Massenet, Maurice Ravel, Richard Strauss
Nouveaux Talents – RTS Salle de Musique Letizia Lazzerini (harpe)
Ce récital de harpe solo traverse époques et styles, du contemporain à la virtuosité romantique. Yao Chen explore la harpe moderne, Beethoven et Chopin révèlent une expressivité subtile, Ravel et Albéniz s’inspirent du folklore espagnol, Liszt offre une démonstration de virtuosité. Ce programme met en lumière la capacité de la harpe à s’approprier le répertoire pianistique et à révéler ses propres ressources poétiques. Letizia Lazzerini, harpiste florentine, lauréate de nombreux concours, se distingue par sa polyvalence et ses collaborations avec des orchestres et compagnies renommés.
Programme :
Yao Chen : Cinq Stades de l’Existence
Ludwig van Beethoven : Sonate n°14 « Clair de lune »
Nouveaux Talents – RTS Salle de Musique Simon Popp (piano)
Le récital débute avec le Rondo KV 511 de Mozart, introspectif et subtil, suivi de la Sonate n° 14 de Schubert, œuvre sombre et concise. Shadowlines de George Benjamin apporte une modernité contrastée, tandis que la Sonate n° 2 de Rachmaninov (version 1931) exprime la lutte intérieure du compositeur. Le fil conducteur est l’exploration de l’introspection et du drame intérieur, du classicisme à la modernité. Simon Popp, pianiste germano-suisse, est reconnu pour sa sensibilité et sa virtuosité, lauréat de nombreux concours et festivals européens.
Programme :
A. Mozart : Rondo en la mineur KV 511
Franz Schubert : Sonate n°14 en la mineur D.784 (transcription Letizia Lazzerini)
George Benjamin : Shadowlines
Sergueï Rachmaninov : Sonate n°2 en si bémol mineur op.36 (version 1931)
Nouveaux Talents – RTS Salle de Musique Augustin Lipp (marimba), Seongyeon Kong (marimba), Martin Egidi (violoncelle)
Programme :
Keiko Abe : The Breath of the Tree II
S. Bach : Suite pour violoncelle n°6 en ré majeur BWV 1012
Robert Schumann : Waldszenen op.82
Nadia Boulanger : Trois petites pièces pour violoncelle et piano
Johannes Brahms : Herzlich tut mir verlangen op.122
Zoot’ (Luca Musy & Mathias Cochard) : Création
Tigran Hamasyan : The Cave of Rebirth
The Breath of the Tree II de Keiko Abe, pionnière du marimba, rend hommage à la nature et à la respiration du bois, instrument et matière vivante. La Suite pour violoncelle n°6 de Bach, sommet du répertoire baroque, est ici revisitée, offrant une architecture polyphonique d’une grande modernité. Waldszenen de Schumann, cycle de miniatures pour piano, évoque la forêt romantique, lieu de rêverie et de solitude. Les Trois petites pièces de Nadia Boulanger, d’une grande concision, témoignent de la sensibilité de la compositrice et pédagogue. Brahms, avec Herzlich tut mir verlangen, propose une transcription chorale empreinte de recueillement. La création de ZOOT’ introduit une dimension contemporaine et expérimentale, tandis que The Cave of Rebirth de Tigran Hamasyan, inspiré par le folklore arménien, mêle rythmes complexes et improvisation.
Ce programme tisse un fil entre tradition et innovation, nature et modernité, en explorant les multiples facettes du timbre et du dialogue instrumental.
Nouveaux Talents – RTS Salle de Musique Fanny Utiger (soprano), Todd Camburn (piano)
Programme :
Franz Schubert, Emilie Mayer, Ingeborg von Bronsart, Carl Maria von Weber, Richard Wagner, Johannes Brahms, Franz Liszt (lieder, airs d’opéra, œuvres pour piano)
Ce programme vocal et pianistique explore le romantisme allemand et ses prolongements au féminin. Schubert, avec plus de 600 lieder, pose les bases du genre, abordant des thèmes universels : nature, amour, mythe. Emilie Mayer et Ingeborg von Bronsart, compositrices longtemps oubliées, apportent une voix féminine singulière à la tradition du lied. Weber et Wagner, par leurs extraits d’opéras, illustrent la montée en puissance du drame lyrique allemand, Wagner poussant l’expressivité jusqu’à l’extrême dans les Wesendonck Lieder, inspirés par Mathilde Wesendonck, muse de Tristan und Isolde. Brahms, avec Meerfahrt, et Liszt, avec ses mélodies passionnées, prolongent ce souffle romantique.
Nouveaux Talents – RTS Salle de Musique Milo Ferrazzini (violoncelle), Misi Boros (piano)
Programme :
Felix Mendelssohn : Variations concertantes op.17
Anton Webern : Deux pièces pour violoncelle et piano
Ludwig van Beethoven : Sonate pour piano et violoncelle op.69
Max Reger : Suite op.103a « Aria »
Robert Schumann : Phantasiestücke op.73
Niccolò Paganini : Variations sur une corde sur un thème de Rossini
Ce duo propose un parcours à travers la musique pour violoncelle et piano, du romantisme à la modernité. Les Variations concertantes de Mendelssohn illustrent le dialogue ludique entre les deux instruments, tandis que les Deux Pièces d’Anton Webern, d’une concision extrême, témoignent de la transition vers l’atonalité. La Sonate op. 69 de Beethoven, sommet du répertoire, allie lyrisme, richesse contrapuntique et innovation formelle. La Suite op. 103a de Reger, avec son « Aria », explore la polyphonie et la densité harmonique. Les Phantasiestücke de Schumann oscillent entre rêverie et passion. Enfin, les Variations sur une corde de Paganini offrent une démonstration de virtuosité et d’inventivité, reliant le violoncelle à la tradition du bel canto.
Nouveaux Talents – RTS Salle de Musique Basile Ausländer (violoncelle), Jansen Ryser (piano)
Programme :
Georges Enescu : Sonate n°2 en do majeur op.26, « Languir me fais… »
Arthur Honegger : Sonate en ré mineur H.32
Francis Poulenc : Sonate FP.143
Le programme s’ouvre sur la Sonate n° 2 de Georges Enescu, œuvre d’une grande intensité, mêlant folklore roumain et écriture moderne. La Sonate en ré mineur d’Arthur Honegger, rare au répertoire, se distingue par sa densité rythmique et ses contrastes. Languir me fais… d’Enescu explore la mélodie française, tandis que la Sonate de Poulenc, écrite en 1948, allie lyrisme, humour et modernité, offrant une synthèse du style du compositeur.
La Fondation Géza Anda est dédiée au soutien de jeunes pianistes talentueux dans l’esprit musical de Géza Anda. Tous les trois ans, la fondation organise le Concours international de piano Géza Anda à Zurich. Son engagement envers les lauréats dépasse largement le prestigieux concert final et l’attribution de prix monétaires conséquents. Cela inclut également la nouvelle série de CD Géza Anda – The Legend Lives On.
Le premier CD de la série, primé, présentait des enregistrements d’archives inédits avec Géza Anda et le Philharmonia Orchestra / Wiener Philharmoniker sous la direction de Karl Böhm.
La série se poursuit désormais avec le tout premier récital d’un lauréat. Lors de la 16e édition du Concours Géza Anda en 2024, le jury a décerné le premier prix à Ilya Shmukler, qui a également remporté quatre prix supplémentaires.
Né à Moscou, Shmukler a remporté son premier concours musical à l’âge de 10 ans — un moment qui a changé sa vie : « C’est à ce moment-là que j’ai découvert la vraie vie avec la musique, une vie dont je suis tombé amoureux et qui m’a inspiré à m’y consacrer. »
À 12 ans, il a donné son premier récital, et à 14 ans, il a fait ses débuts avec un orchestre. Depuis, il s’est produit en tant que soliste à travers l’Europe et l’Amérique du Nord. En plus du Concours Géza Anda, Ilya a reçu de nombreuses distinctions lors de concours internationaux de piano.
Diplômé du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, il poursuit actuellement ses études à la Park University (États-Unis) et à l’Escuela Superior de Música de Madrid. Son professeur, Stanislav Ioudenitch, le décrit comme « un pianiste extraordinairement doué, alliant imagination et personnalité uniques. »
Concert exceptionnel avec les lauréats du Concours Géza Anda Concours international de piano dans l’acoustique légendaire de la Salle de musique
ME 10.09 – 19h30 MIHÁLY BERECZ ILYA SHMUKLER DMITRY YUDIN ORCHESTRE DE CHAMBRE DU VERBIER FESTIVAL GÁBOR TAKÁCS-NAGY direction
133e saison de la SDM CDF – concert hors abonnement Plein tarif : CHF 50/40/30.- Rabais aux MEMBRES (sans distinction membres/abonné-es) : CHF 40/35/25.- Carte culture : CHF 30/20/10.- Billetterie ouverte! ->>> ICI Salle de musique, La Chaux-de-Fonds
Joseph Haydn 1732-1809 Concerto pour piano en ré majeur Soliste : Mihály Berecz
Ludwig van Beethoven 1770-1827 Concerto pour piano n° 2 en si bémol majeur, op. 19 Soliste : Ilya Shmukler
Wolfgang Amadeus Mozart 1756-1791 Concerto pour piano n° 15 en si bémol majeur, KV 450 Soliste : Dmitry Yudin
Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 40 en sol mineur, KV 550
La vie des pianistes est généralement assez solitaire, et il n’est pas rare qu’ils se rencontrent en tant que concurrents. La Fondation Géza Anda lance désormais une nouvelle série de concerts, les « Géza Anda Concerts », qui vise non seulement à attirer davantage l’attention sur les lauréats du Concours Géza Anda – reconnu dans le monde entier et redouté pour ses exigences artistiques –, mais aussi à créer de nouvelles opportunités. Les lauréats de différentes éditions de ce concours, qui a lieu tous les trois ans depuis 1979, ainsi que d’autres amis de la fondation, se verront offrir la possibilité d’échanger de manière amicale, de faire de la musique ensemble et de s’inspirer mutuellement. Cette fois-ci, ce sont trois pianistes remarquables – Mihály Berecz, Ilya Shmukler et Dmitry Yudin – qui interpréteront, sous la direction du fabuleux musicien et mentor Gábor Takács-Nagy, des concertos pour piano populaires de Haydn, Beethoven et Mozart. Ils seront accompagnés par le Verbier Festival Chamber Orchestra.
Les abonné-es de la SDM CDF ayant la priorité sur le placement à la Salle de musique, la vente des billets des concerts de la Grande Série, qui font également partie de la série par abonnement, se fera dès le mardi 19 août 2025. Vous pourrez dès lors réserver ou acheter vos places sur le site ou auprès de la billetterie.
Les billets des concerts hors abonnement sont disponibles comme suit:
Concert exceptionnnel Concours Géza Anda – la billetterie est ouverte depuis le 7 mai 2025: achetez ici.
ORCHESTRE DE CHAMBRE DU VERBIER FESTIVAL
GÁBOR TAKÁCS-NAGYdirection
JOSEPH HAYDN 1732-1809
Concerto pour piano en ré majeur (soliste : Mihály Berecz) LUDWIG VAN BEETHOVEN 1770-1827 Concerto pour piano n° 2 en si bémol majeur, op. 19 (soliste : Ilya Shmukler) WOLFGANG AMADEUS MOZART 1756-1791 Concerto pour piano n° 15 en si bémol majeur, KV 450 (soliste : Dimitri Yudin) Symphonie n° 40 en sol mineur, KV 550
Série Nouveaux Talents – ces concerts sont disponibles à la vente dès le 17 juin 2025
Concert Bach Mirror en collaboration avec le TPR – la billetterie est ouverte depuis le 3 juin: achetez ici
« COLLABORATION »
BACH MIRROR
VASSILENA SERAFIMOVA marimba THOMAS ENHCO piano
JOHANN SEBASTIAN BACH 1685-1750 Sonates, Suites, Cantates, Chaconne, Clavier bien tempéré (transcriptions, arrangements et œuvres originales de Thomas Enhco et Vassilena Serafimova inspirées de J.-S. Bach)
Avant-programme de la 133e saison de la SDM CDF et aperçu des concerts – focus sur les concerts de la Grande Série par abonnement:
Nous attirons votre attention sur le fait que les abonné(e) étant prioritaires dans l’achat d’abonnements (sièges numérotés) dès maintenant, la vente de billets à l’unité pour ces grands rendez-vous à la Salle de musique ouvrira comme d’habitude en août.
Cette saison, la Grande Série, composée de 11 concerts, continue d’offrir une programmation de haut niveau, portée par des interprètes et orchestres prestigieux. Dès l’ouverture, le vendredi 24 octobre 2025, le chef d’orchestre autrichien Christoph Koncz dirigera pour la première fois à La Chaux-de-Fonds l’Orchestre National de Mulhouse, fraîchement labellisé « Orchestre national en région ». À ses côtés, le jeune prodige du cor Yun Zeng, soliste principal de l’Orchestre Philharmonique de Berlin, interprétera notamment le Concerto pour cor n° 1 de Richard Strauss, une œuvre rarement donnée en concert.
Les temps forts ne manqueront pas avec des rendez-vous incontournables : le retour du pianiste Alexandre Kantorow, qui enregistrera son prochain album en public, la venue du violoniste Nemanja Radulović et de son ensemble Double Sens, la présence exceptionnelle de Bruce Liu, lauréat du Concours Chopin en clôture de saison en mai 2026, ainsi que le grand gala Offenbach dirigé par Marc Minkowski à la tête des Musiciens du Louvre.
La Société de Musique clôturera l’année 2025 avec un événement grandiose : l’Oratorio de Noël de Bach, interprété par La Cetra Barockorchester & Chor Basel sous la direction d’Andrea Marcon, avec un plateau de solistes d’exception.
La saison s’enrichit aussi d’une programmation chambriste ambitieuse, réunissant des artistes de renom : le Trio Nelson Goerner – Ning Feng – Edgar Moreau, le Quatuor Jerusalem aux côtés d’Elisabeth Leonskaja pour un concert anniversaire, ainsi que le duo Isabelle Faust – Alexander Melnikov.
Le vendredi 24 octobre 2025 à 19h30, la 133e saison de la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds s’ouvre à la Salle de musique avec Yun Zeng (cor), l’Orchestre National de Mulhouse et Christoph Koncz. Le programme comprend Le tombeau de Couperin de Ravel, le Concerto pour cor n°1 op. 11 de Richard Strauss, l’ouverture de La chauve-souris de Johann Strauss Jr., la Valse des patineurs de Waldteufel et les Suites n°1 et n°2 de Carmen de Bizet.
Le mardi 28 octobre 2025 à 19h30, le trio formé par Nelson Goerner (piano), Ning Feng (violon) et Edgar Moreau (violoncelle) interprète le Trio n°3 op. 1 n°3 de Beethoven, le Trio n°1 op. 8 de Chostakovitch et le Trio élégiaque n°2 op. 9 de Rachmaninov.
Le mercredi 26 novembre 2025 à 19h30, Gautier Capuçon (violoncelle) rejoint l’Ensemble Symphonique Neuchâtel sous la direction de Victorien Vanoosten pour le Concerto pour violoncelle op. 104 de Dvořák et Má vlast (Ma patrie), cycle de six poèmes symphoniques de Smetana.
Le dimanche 7 décembre 2025 à 17h,La Cetra (orchestre et chœur) dirigé par Andrea Marcon, avec Robin Johannsen, Alex Potter, Jakob Pilgram et Ben Kazez, présente l’Oratorio de Noël de Bach (cantates 1, 2, 3 et 6). Ce concert est enregistré par RTS Espace 2.
Le jeudi 15 janvier 2026 à 19h30, Isabelle Faust (violon) et Alexander Melnikov (piano) proposent les Cinq mélodies op. 35 de Prokofiev, la Sonate pour violon et piano op. 134 de Chostakovitch, la Fantaisie op. 47 de Schönberg et la Sonate n°2 op. 36a de Busoni (anecdote: Ferrucio Busoni a aussi donné un concert pour la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds!).
Le mercredi 21 janvier 2026 à 19h30, Les Musiciens du Louvre dirigés par Marc Minkowski, avec Marina Viotti (mezzo-soprano) et Lionel Lhote (baryton), offrent un gala Offenbach : extraits d’Orphée aux Enfers, La Belle Hélène, La Jolie parfumeuse, Le Royaume de Neptune, La Vie Parisienne, La Périchole, Die Rheinnixen, La Grande-Duchesse de Gérolstein et Le Voyage à la Lune. Cet événement fera l’objet la veille d’une conférence avec l’historien et grand spécialiste d’Offenbach, Jean-Claude Yon, dont nous vous parlerons plus en détail une prochaine fois.
Le mardi 3 février 2026 à 19h30, le projet « Expédition Mozart » réunit Kit Armstrong (piano), Noah Bendix-Balgley (violon – principal Konzertmeister de l’Orchestre Phiharmonique de Berlin), le Schumann Quartett, le Quatuor Hermès et d’autres éminents solistes. Au programme : Concerto pour piano KV 415,Quatuor pour piano KV 478, Menuet KV 355 et Gigue KV 574 pour piano solo, Quatuor pour hautbois KV 370, Concerto pour piano n°9 « Jenamy » KV 271.
Les 31 mars, 1er et 2 avril 2026 à 19h30, Alexandre Kantorow propose une trilogie de récitals autour de Bach, Liszt (Variations sur Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen S. 180), Medtner (Sonate op. 5), Chopin (Prélude op. 45), Scriabine (Sonate n°10), Beethoven (Sonate op. 111). Ces concerts donnés en exclusivité suisse serviront à l’enregistrement d’un album.
Le vendredi 8 mai 2026 à 19h30, Nemanja Radulović (violon) et l’ensemble Double Sens revisitent la Sonate Kreutzer de Beethoven (arrangement pour ensemble), la Chaconne et le Concerto en ré mineur BWV 1052 de Bach.
Le mercredi 27 mai 2026 à 19h30, Bruce Liu (piano), lauréat du Concours Chopin, joue des œuvres de Ligeti (Étude Livre 1 n°4 « Fanfares »), Beethoven (Sonate « Clair de lune » op. 27 n°2), Chopin (Nocturnes op. 27, Impromptus op. 29, 36, 51, 66), Ravel (Miroirs : IV Alborada del gracioso), Albéniz (El Puerto, Iberia I-2) et Liszt (Rhapsodie espagnole S. 254).
Offrez ou offrez-vous un classique! Abonnez-vous maintenant et/ou achetez des bons cadeaux:
Il est possible d’acquérir des abonnements et des bons cadeaux (montant à choix) à faire valoir sur la vente d’abonnement.s et/ou de billets à l’unité en appelant Madame Catherine Lehmann au +41 78 863 63 43 ou en écrivant à .
La Société de Musique de La Chaux-de-Fonds a le grand privilège de pouvoir vous proposer un concert exceptionnel avec 3 lauréats du célèbre Concours international de piano Géza Anda à la Salle de musique le 10 septembre 2025 à 19h30:
Mihály Berecz, piano Ilya Shmukler, piano Dmitry Yudin, piano Orchestre de chambre du Verbier Festival Gábor Takács-Nagy, dir
Joseph Haydn 1732-1809 Concerto pour piano en ré majeur
Soliste : Mihály Berecz
Ludwig van Beethoven 1770-1827 Concerto pour piano n° 2 en si bémol majeur, op. 19
Soliste : Ilya Shmukler
Wolfgang Amadeus Mozart 1756-1791 Concerto pour piano n° 15 en si bémol majeur, KV 450
Soliste : Dmitry Yudin
Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n° 40 en sol mineur, KV 550
Les membres de la Société de musique de La Chaux-de-Fonds (SDM CDF) bénéficient d’un tarif spécial pour ce concert hors abonnement exceptionnel en vente dès le 7 mai 2025 :
Tarifs (zone 1 / zone 2 / zone 3)
Plein tarif : CHF 50/40/30.-
Rabais aux MEMBRES (sans distinction membres/abonnés) : CHF 40/35/25.- Carte culture : CHF 30/20/10.
La Fondation Géza Anda a été créée en 1978 par Hortense Anda-Bührle (1926-2014) à la mémoire de son mari, le pianiste hungaro-suisse Géza Anda, décédé en 1976. Son objectif est de promouvoir de jeunes pianistes dans l’esprit musical de Géza Anda. En plus de nombreuses autres activités, elle organise tous les trois ans un concours international de piano à Zurich.
La particularité du Concours Géza Anda est que son action ne se limite pas à l’orga- nisation du concert prestigieux des finalistes et à la remise de dotations financières importantes. En effet, la fondation s’engage à soutenir et à accompagner les lauréats pendant trois ans et à leurs permettre des représentations en tant que solistes.
Le Concours
Parmi les innombrables concours, le Concours Géza Anda est une institution unique et extraordinaire au regard des normes internationales – et pas seulement en raison de son jury de haut niveau, composé de représentants exceptionnels du monde de la musique. La particularité du Concours Géza Anda est surtout que le concert final et l’importante dotation financière ne sont pas la finalité.
Le répertoire est lié à l’héritage de Géza Anda et est redéfini pour chaque concours.
Mihály Berecz, né à Budapest en 1997, commence la musique par le violon à six ans avant de se consacrer au piano sous la direction d’Edit Major et Erzsébet Belák. Diplômé avec mention First Class Honours de la Royal Academy of Music de Londres auprès de Christopher Elton, il remporte le Liszt-Bartók Prize au Concours Géza Anda 2021 ainsi que d’autres distinctions comme le Golden Prize du Manhattan International Music Competition et le Harriet Cohen Bach Prize. Lauréat du Debut Berlin International Concerto Competition, il se produit à la Philharmonie de Berlin en 2017. Il s’intéresse à l’interprétation historique, jouant sur instruments d’époque avec des orchestres renommés. Entre 2020 et 2022, il interprète l’intégrale des œuvres pour piano seul de Bartók à Budapest. En 2023, il remporte la première place au Kissingen Piano Olympics.
Né à Moscou, Ilya Shmukler se fait remarquer dès l’enfance pour ses talents musicaux. Après une formation polyvalente, il remporte son premier concours à dix ans, ce qui l’oriente définitivement vers la musique. Il donne son premier récital à douze ans et débute avec orchestre à quatorze ans. Lauréat de nombreux concours internationaux, il remporte le premier prix et quatre prix spéciaux au Concours Géza Anda 2024 à Zurich. Finaliste du Concours Cliburn 2022 (prix de la meilleure interprétation d’un concerto de Mozart), il fait ses débuts à New York à la Carnegie Weill Recital Hall en 2022. Il a étudié au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et poursuit ses études à la Park University (États-Unis) avec Stanislav Ioudenitch. Il se produit en Europe et en Amérique du Nord avec des orchestres et artistes de renom.
Dmitry Yudin, né à Moscou en 2001, étudie de 2008 à 2019 à l’école de musique Gnessin avec Lydia Grigoryeva. Lauréat de nombreux concours, il se produit en récital en Russie et à l’étranger, et collabore avec des orchestres tels que l’Orchestre symphonique des jeunes des États baltes et l’Orchestre philharmonique national de Russie. Depuis 2019, il étudie avec Horacio Gutierrez à la Manhattan School of Music (New York), où il obtient une bourse complète. Il remporte en 2022 le concours de concerto Eisenberg-Fried (MSM) et se distingue en 2023 par le HMA Foote Award à Boston et des prix aux New York Concert Artists Auditions et au Concours de concerto Wideman. En 2024, il décroche le deuxième prix du Concours Géza Anda à Zurich.
Fondé en 2005, le Verbier Festival Chamber Orchestra (VFCO) regroupe des anciens du Verbier Festival Orchestra, aujourd’hui membres de prestigieux ensembles internationaux (Philharmoniques de Berlin et Vienne, Metropolitan Opera, Concertgebouw, etc.). L’orchestre, reconnu comme l’un des meilleurs orchestres de chambre au monde, se distingue par son esprit de communication et d’exploration musicale. Il se produit régulièrement avec des solistes et chefs de renom et assure la résidence du Verbier Festival, tout en menant des tournées internationales et des projets éducatifs. Leur enregistrement des neuf symphonies de Beethoven sous la direction de Gábor Takács-Nagy, réalisé sur treize ans, a été salué pour sa spontanéité et sa profondeur.
Né à Budapest, Gábor Takács-Nagy est une figure majeure de la musique hongroise. Fondateur et premier violon du Takács Quartet (1975-1992), il fonde ensuite le Takács Piano Trio et le Mikrokosmos Quartet. Depuis 2002, il se consacre à la direction d’orchestre, créant la Camerata Bellerive. Il est nommé directeur musical du VFCO en 2007, puis de la Manchester Camerata en 2011, et chef invité principal de l’Orchestre du Festival de Budapest en 2012. Il enseigne à Genève et est membre honoraire de la Royal Academy of Music de Londres. Sa discographie comprend notamment l’intégrale des symphonies de Beethoven avec le VFCO, publiée chez Deutsche Grammophon.
Maurice Ravel (1875–1937) et Kaddish – Deux Mélodies hébraïques
Maurice Ravela composé l’une des musiques d’inspiration juive les plus émouvantes de tous les temps. Le Kaddish, extrait des Deux Mélodies hébraïques, est un chant de deuil dont l’accompagnement pianistique est minimaliste. Son style déclamatoire, souvent proche du récitatif, et ses longs mélismes qui mènent à un sommet d’intensité, laissent peu de doute sur le fait que Ravel avait écouté la musique de synagogue et des chantres (hazzanim).
En réalité, le titre « Kaddish »désigne la première des deux mélodiesqui composent le cycle nommé Deux Mélodies hébraïques. Les paroles de cette première chanson sont en araméenet proviennent d’un livre de prières juives. La deuxième mélodie, intitulée L’Énigme éternelle, est basée sur un poème en yiddish.
Ces deux pièces furent créées en juin 1914par la cantatrice Alvina Alvi, qui les avait commandées à Ravel, avec le compositeur lui-même au piano. Ravel en réalisa une version orchestrée entre 1919 et 1920.
La prière du Kaddish, centrale dans la liturgie juive, signifie littéralement « saint »en araméen. Elle a pour objectif principal la glorification et la sanctification du nom de Dieu. Elle est fréquemment récitée dans le cadre du deuil.
Dans la liturgie juive, il existe plusieurs versions du Kaddish utilisées comme transitions entre différentes parties de l’office. Cependant, le terme « Kaddish »renvoie généralement au « Kaddish des endeuillés », récité dans toutes les prières quotidiennes, ainsi qu’aux funérailles et lors des commémorations. Lorsque l’on parle de « dire le Kaddish », il s’agit donc de façon non équivoque des rituels du deuil.
Les mots d’ouverture de cette prière s’inspirent du verset Ézéchiel 38:23, une vision où Dieu se rend grand aux yeux de toutes les nations. La ligne centrale du Kaddish dans la tradition juive est la réponse de la congrégation : « Que Son grand nom soit béni à jamais et dans toute l’éternité », déclaration publique de la grandeur et de l’éternité divine, qui paraphrase Daniel 2:20.
Les versions du Kaddish récitées par les endeuillés, les rabbins, ou dans son intégralité, se terminent par une supplication pour la paix, rédigée en hébreuet issue de la Bible.
Aux côtés du Shemaet de l’Amidah, le Kaddishest l’une des prières les plus importantes et les plus centrales de la liturgie juive.
Écrit dans un mélange d’hébreu et d’araméen, le Kaddish est un texte d’environ une demi-page, dont le contenu principal est la glorification de Dieuet l’espoir de l’arrivée rapide de l’ère messianique. Il est principalement récité dans la synagogue à la fin ou au début des grandes sections de la liturgie. Le plus souvent, le chantre entonne le Kaddish, accompagné de réponses de l’assemblée.
Le Dr Tarsi (op. cit.) propose la traduction approximative suivante du texte du Kaddish, tel qu’utilisé par Ravel :
« Que soit magnifié et sanctifié le nom de Dieu à travers le monde qu’Il a créé selon Sa volonté. Qu’Il établisse Son royaume durant nos jours et ceux de tout le peuple, rapidement et prochainement, et disons Amen. (À cet endroit, une réponse de l’assemblée est normalement prévue, mais elle est absente dans la version de Ravel). Que soit exalté et glorifié, loué et célébré, acclamé et honoré le nom du Saint, béni soit-Il, loué au-delà de toute bénédiction et de tout chant, au-delà de tous les hommages que l’homme peut exprimer, et disons Amen. »
DIMANCHE 18 MAI 2025, 17H SALLE DE MUSIQUE LA CHAUX-DE-FONDS
NOUVEAUX TALENTS
Concert diffusé en direct par RTS Espace 2
IRIS SCIALOM violon ANTONIN BONNET piano
GEORGE ENESCU 1881-1955 Sonate n° 2 en fa mineur pour violon et piano, op. 6
MAURICE RAVEL 1875-1937 Deux mélodies hébraïques Kaddisch (arr. pour violon et piano de Lucien Garban) Pavane pour une infante défunte (arr. pour violon et piano de Louis Fleury) Sonate posthume pour violon et piano Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré, pour violon et piano
GABRIEL FAURÉ 1845-1924 Sonate n° 1 en la majeur pour violon et piano, op. 13 Après un rêve (arr. pour violon de Philippe Perrin) Iris Scialom et Antonin Bonnet interprètent un programme centré sur Maurice Ravel, avec des œuvres de George Enescu et Gabriel Fauré. La Sonate n° 2 de Enescu mêle structure classique et influences folkloriques. Ravel est représenté par ses Deux mélodies hébraïques, sa Pavane pour une infante défunte, sa Sonate posthume et la Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré. Fauré est également présent avec sa Sonate n° 1 et la mélodie Après un rêve. Iris Scialom, formée au Conservatoire de Paris, est lauréate de nombreux concours et se produit en soliste et en musique de chambre. Antonin Bonnet, étudiant au CNSMDP, est actif en musique de chambre et lauréat de plusieurs prix.
Carte d’identité de l’œuvre :
Concerto pour violoncelle n° 1, op. 107 de Dmitri Chostakovitch
Genre
musique concertante
Composition
entre le 1er mai et le 20 juin 1959
Dédicataire
Mstislav Rostropovitch
Création
le 4 octobre 1959 à Leningrad, par Mstislav Rostropovitch (violoncelle) et l’Orchestre philharmonique de Leningrad sous la direction de Evgueni Mravinski.
Forme
en quatre mouvements : I. Allegretto II. Moderato III. Cadenza IV. Allegro con moto
Instrumentation
Soliste : violoncelle Orchestre : – Bois : 2 flûtes (dont 1 aussi piccolo), 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons (dont 1 aussi contrebasson) – Cuivres : 1 cor – Percussions : timbales, célesta – Cordes : violons I et II, altos, violoncelles, contrebasses
Après la mort de Staline en 1953, la politique culturelle de l’URSS s’assouplit progressivement. Chostakovitch, qui s’est longtemps censuré par peur des représailles du Parti (plusieurs œuvres, ne correspondant pas aux critères imposés, n’ont pas été jouées en public), compose désormais plus librement. Sa Symphonie n° 10, écrite en 1953, illustre cette émancipation en utilisant pour la première fois le motif DSCH, signature musicale par laquelle Chostakovitch s’affirme en tant que compositeur et individu. L’année 1958 verra ensuite la réhabilitation de plusieurs musiciens russes, dont Chostakovitch (mais aussi Prokofiev, Khatchatourian…), mis au ban dix ans plus tôt par l’Union des compositeurs. En 1959, il se lance dans l’écriture de son premier concerto pour violoncelle : il commence sa composition le 1er mai et l’achève le 20 juin de la même année.
C’est vraisemblablement après avoir entendu la Symphonie concertante de Prokofiev, créée en 1952 et dont la partie dédiée au violoncelle soliste fait montre d’une redoutable virtuosité, que Chostakovitch envisage d’écrire son Concerto pour violoncelle n° 1. Dans une interview publiée en juin 1959 dans le journal Sovetskaya kultura, le compositeur déclare à propos de la pièce de son compatriote : Cette œuvre m’a totalement captivé et m’a donné envie de tester mes propres compétences dans ce genre.[1] Toutes les deux dédiées à Mstislav Rostropovitch, alors jeune violoncelliste de talent (à 23 ans seulement il recevait le prix Staline), ces deux œuvres concertantes de Prokofiev et Chostakovitch restent actuellement deux des pièces les plus difficiles du répertoire pour violoncelle.
Le concerto est créé par Rostropovitch le 4 octobre 1959, sous la direction d’Evgueni Mravinski à la tête de l’Orchestre philharmonique de Leningrad. (Source: Philharmonie de Paris)